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CAN 2025 : Thierry Mouyouma face aux 3 défis qui peuvent changer le destin des Panthères du Gabon

CAN 2025 : Thierry Mouyouma face aux 3 défis qui peuvent changer le destin des Panthères du Gabon
CAN 2025 : Thierry Mouyouma face aux 3 défis qui peuvent changer le destin des Panthères du Gabon © 2025 D.R./Info241

À l’aube de la CAN 2025 au Maroc (du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026), le sélectionneur des Panthères du Gabon, Thierry Dieudonné Mouyouma, se retrouve face à trois défis structurants. Au-delà de l’enjeu immédiat des résultats, ces objectifs dessinent un cap pour une sélection qui cherche à franchir un palier, dans un tournoi où le Gabon évoluera dans un groupe F annoncé comme l’un des plus relevés, avec la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Mozambique.

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 Maintenir l’invincibilité en phase de groupes

Depuis la CAN 2017 organisée à domicile, puis celle disputée au Cameroun en janvier 2022, les Panthères n’ont plus perdu en phase de poules. En 2017, elles avaient enchaîné trois nuls contre le Burkina Faso (0-0), la Guinée-Bissau (0-0) et le Cameroun (1-1). En 2022, elles avaient battu les Comores (1-0) avant d’arracher deux nuls face au Maroc (2-2) et au Ghana (1-1). Cette dynamique, rare à ce niveau, constitue un socle que Mouyouma doit consolider.

D’autant que le format de la compétition offre une marge de manœuvre : outre les deux premiers de chaque groupe, les quatre meilleurs troisièmes accèdent aux huitièmes de finale. Autrement dit, une phase de groupes maîtrisée peut suffire à ouvrir la porte du tableau final, même sans victoire à chaque sortie. 

 Battre enfin une grande nation africaine

Le deuxième défi est autant sportif que psychologique : gagner, enfin, contre l’un des poids lourds du continent. Ces dernières années, le Gabon a souvent montré de la compétitivité, sans toujours convertir ses temps forts en victoire face aux sélections les plus armées.

Le groupe F fournira, à cet égard, un test immédiat. Avec la Côte d’Ivoire et le Cameroun, le Gabon se frotte à deux références africaines, dans une poule qualifiée de « groupe de la mort » par plusieurs observateurs. L’opportunité est réelle : un succès contre l’un de ces adversaires changerait la perception du Gabon et, surtout, son propre rapport aux grands rendez-vous. 

 Viser les quarts de finale et au-delà

Troisième défi, le plus ambitieux : atteindre au minimum les quarts de finale. Mais, contrairement à une idée répandue, cet objectif n’a pas été atteint pour la dernière fois en 1996 : le Gabon a aussi disputé les quarts en 2012, à domicile, avant d’être éliminé par le Mali aux tirs au but (1-1, 4-5). 

C’est précisément ce plafond — entrer dans la phase à élimination directe et y durer — que Mouyouma doit faire sauter. Le quart de finale n’est pas seulement un cap symbolique : il marque un changement de dimension, une capacité à gérer l’intensité, la pression et la répétition des matchs décisifs. En résumé, le sélectionneur joue sur trois tableaux à la fois : préserver une série positive en poules, faire tomber un cador, et inscrire le Gabon dans le dernier carré des ambitions crédibles du football africain.

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